vendredi 13 février 2015

Présentation

Nous avons créé ce blog dans le cadre de notre TPE dont le thème est : les figures archétypales féminines de la mythologie.
Voici les quatre types de femmes que nous avons étudiés :


Notre problématique est la suivante: Quels sont les places et les rôles de certaines figures archétypales féminines dans les mythologies ?
Nous verrons donc leur description dans la mythologie , puis comment elles sont perçues dans la société et enfin comment elles sont représentées dans les arts.



vendredi 23 janvier 2015

Les figures archétypales de la femme matriarche





 Premièrement, dans la mythologie nous pouvons voir qu'il y a des femmes matriarches.
Ces femmes sont souvent liées au foyer , à la maternité ou mère des dieux...
Nous allons voir trois déesses matriarches: Cybèle, Gaia, Hestia .

  Tout d'abord, Cybèle est une divinité de Phrygie, elle est certainement la plus grande déesse du Proche-Orient ancien, dont le culte a été importée en Grèce et surtout à Rome. Elle est présentée comme « magna mater », (Grande Mère, Mère des dieux, Grande Déesse) la puissance végétative et sauvage de la nature. Aussi est-elle placée au nombre des divinités de la Fertilité, et elle partage avec Jupiter, dans la religion romaine le pouvoir souverain sur la reproduction des plantes, des animaux, des dieux et des hommes. M
ontée sur un char traîné par des lions, symbole de la force, elle tient une clef qui ouvre la porte de la Terre où sont enfermées le richesses, sa tête, du moins dans l'iconographie romaine, soutient des petites tours qui représentent les villes qu'elle protège. On ne lui connaît pas de légende, sauf celle qui relate ses amours avec Attis. 
Aux yeux de la société elle est vue comme la protectrice et la guérisseuse du peuple. Elle n'est pas crainte mais , au contraire ,vénérée.

Et Cybèle dans les arts : 



Cybèle et les saisons ou Allégorie de la Terre , Albani Francesco , 1635.



Fontaine de la Plaza De Cibeles à Madrid Francisco Gutiérrez et Roberto Michel , 1777-1782.

   Ensuite il y a la déesse Gaia . C'est une déesse identifiée à la « déesse mère ». Elle est l'ancêtre maternelle des races divines, mais enfante aussi de nombreuses créatures. C'est une divinité chthonienne( se dit des divinités infernales ou souterraines) ,qui est à l'origine de la formation du Panthéon Grec. Au commencement, il y avait le chaos, puis survient Gaïa et Éros (l’amour). Dans un premier temps, Gaïa donne naissance à Ouranos ( sans l'intervention d'un mâle) qui représente le ciel,  puis à Pontos qui représente le Flot marin et à Ouréa qui représente les Montagnes et les haut Monts. Gaïa et Ouranos mettrons au monde les Titans et Titanides (divinités de très grande taille), ainsi que les Cyclopes. Mais ce dernier ordonnait à Gaïa de garder leurs enfants dans son ventre, sinon il les jetait dans le Tartare. 

Pour la société , Gaia était vénérée comme la prophétesse par excellence et elle présidait les mariage. Elle était représentée comme une femme gigantesque. 

Gaia dans les arts


Greek Mother Goddess Gaia Statuary
artiste anonyme , date inconnue





Allégorie à la déesse Gaia, la terre nourricière
(détail de l'Ara Pacis Augustae (l'autel de la Paix d'Auguste), édifié par l'empereur romain Auguste , 13-9 av. J-C


       Pour finir ,la déesse Hestia est aussi une déesse matriarche. Hestia est la fille aînée de Cronos et de Rhéa,  sœur de Zeus, Poséidon, Hadès, Héra et Déméter.
Pour les Grecs, Hestia signifie «foyer de la maison». Elle protège les foyers et apporte bien-être et quiétude aux familles.Hestia jure en touchant la tête de Zeus, de rester vierge à jamais. Zeus lui accorda le privilège d'être honorée dans chaque foyer et dans tous les temples.  C'est certainement ce choix de virginité qui explique le fait qu'Hestia est souvent représentée très vêtue et avec un voile sur la tête.

Hestia , est vue aux yeux de la société comme une protectrice des foyers. Elle est sans doute la déesse la plus aimée et la plus respectée des hommes.

Hestia dans les arts :
         Sacrifice à la déesse Vesta, Sebastiano Ricci , 1723

Hestia Giustiniani , artiste inconnu , date inconnu.
Hestia Goddess Statue , artiste inconnu , 
date inconnu




jeudi 22 janvier 2015

Les figures archétypales de la femme séductrice

Premièrement , une femme fatale est une femme attirante et séduisante, mais cependant dangereuse. Elle provoque la perdition des hommes qui tombent amoureux d’elle. Nous étudierons trois cas : Dalila , le succube et Aïsha Kandisha
Dalila  signifie « guide » en hébreu  ou « coquette » en arabe et est l'un des personnages féminins de la Bible. Celle-ci est sollicitée par les Philistins, pour qu’elle les aide à découvrir le secret de la force de Samson.Elle séduit alors Samson et essaie par trois fois de lui soutirer son secret. À chaque fois, Samson lui répond par un mensonge. Lorsque Dalila lui demande pour la quatrième fois de partager avec elle son secret, Samson finit par lui révéler que sa force lui vient de sa chevelure, car il est consacré et dévoué à Dieu. <<Le rasoir n'a jamais passé sur ma tête, car je suis consacré à Dieu depuis le sein de ma mère. Si j'étais rasé, alors ma force se retirerait loin de moi, je deviendrais faible et je serais pareil aux autres hommes.>> (Ancien testament) .Dalila le trahit. Elle l'endort sur ses genoux et rase ses sept tresses pendant son sommeil, le privant ainsi de sa force et du secours de Dieu. Elle appelle des Philistins qui lui crèvent les yeux et le font prisonnier .Lors d’un sacrifice à leur dieu Dagon, alors que ses cheveux ont commencé à repousser, il est placé entre deux colonnes et implore Dieu de le rendre assez fort. Il écarte les colonnes du palais à mains nues afin de le faire s’écrouler et tue ainsi avec lui plusieurs milliers de Philistins.
Le succube est un démon qui prend la forme d'une femme pour séduire un homme durant son sommeil et ses rêves. Les succubes servent Lilith. Des légendes racontent que le succube prendrait l'apparence d'une femme défunte et, faisant croire à la résurrection de celle-ci, s'accouple avec son bien aimé ( En l'an 1650, écrit l'exorciste Brognoli, le démon se montra à un jeune homme de Bergame sous la forme d'une fille qu'il chérissait.
« A cette vue, il poussa un cri; mais le fantôme lui ordonna de se taire, en l'assurant qu'il était sa bien-aimée, qu'elle avait fui de la maison parce que sa mère l'avait maltraitée, et qu'elle venait le voir.
Il savait très bien que ce n'était point là celle qu'il aimait, mais un démon; malgré cela, après quelques paroles et quelques caresses, il consentit à ses désirs. Le fantôme lui dit alors qu'il n'était pas sa Thérèse, mais un démon; qu'il l'aimait et que c'était pour cela qu'il le poursuivait jour et nuit. ») Une autre dit que les succubes punissent les hommes pour leur traîtrise en les charmant puis en les abandonnant. Il est à la fois redouté et désiré de ce fait , on le retrouve à la fois dans les songes et dans les cauchemars. Le terme succube vient du mot latin succuba qui signifie « concubine ». Dans la littérature arabe ancienne, le succube est connu comme « un démon femelle qui dérange les hommes pendant leur sommeil et les accompagne dans leur lit ». Au Maghreb , on les appelle al Djinns al 'achiq, ce qui signifie « le djinn ou le démon amoureux qui habite le corps d'une personne ». Les principaux attributs du succube sont la séduction, le vol et la chevauchée nocturne, son rapport à la mort et à la dévoration (de la chair notamment). 
Aïsha Kandisha est une légende qui puise ses racines dans la mythologie marocaine. L'étymologie du mot « kandisha » viendrait de l’espagnol << condesa>>(comtesse). Le mythe a la particularité de varier selon les régions du Maghreb . Dans le sud, elle prend une apparence de chèvre avec de longues mamelles et de jolies jambes de femme pour séduire les hommes et les rendre fous. Dans le nord, elle prend une apparence de jolie femme avec des jambes de bouc ou d'âne
La légende raconte qu'un homme d'une trentaine d'années, Moh, l'a rencontré : 
« Je rentrais hier chez moi [...]  j’avais donc harnaché mon pauvre mulet, encore plus fatigué que moi, et j’entrepris de traverser la forêt des Ida- ou- Kazzou ; la nuit venait de tomber mais je ne craignais rien. [..]  Mon mulet, qui fut placide jusqu’à ce moment parut nerveux ; il secouait la tête, renâclait, les oreilles dressées et rigides, comme s’il entendait quelque bruit dans cette pénombre et ce silence étranges. 

Je fus parcouru par un frisson subit lorsque il me sembla entendre une voix à peine audible gémir… Mon nom ! C’était la voix d’une femme qui m’appelait, elle semblait être dans la détresse, et je crus reconnaître son timbre si familier ! Malgré l’attitude inhabituelle de mon mulet qui s’affolait et cette voix mystérieuse et douce qui me réclamait je me ressaisis de ma frayeur et voulus découvrir malgré tout d’où venait cet appel, car une personne que je connaissais certainement avait besoin d’aide… 

Et c’est alors qu’elle m’apparut, tellement belle et saisissante, vêtue d’un voile blanc étincelant, debout à côté d’un olivier. Je sautai de ma selle [...]. Je me dirigeai, comme subjugué vers elle car sa silhouette fine, sa voix cristalline ne pouvaient être que celles d’une jeune fille que je connaissais ; j’en fus convaincue lorsque je vis son magnifique visage, légèrement éclairé par un rayon de lune ; ses cheveux flamboyants d’un roux orangé ondulaient sur ses frêles épaules et retombaient comme un châle de feu sur sa poitrine, jusqu’à ses larges hanches… Elle avança son bras gauche dénudé vers une branche qu’elle semblait tenir et tendit vers moi sa main droite en me regardant, en me souriant affectueusement comme pour m’inviter à m’approcher davantage . 

Je fis alors quelques pas vers elle et ô stupeur ! Il me sembla reconnaître nettement Danna, une jeune fille de mon voisinage, dont j’étais éperdument amoureux et que je rêvais d’épouser… Mais elle était morte depuis longtemps ! Emportée subitement par une méningite fulgurante.


Mes cheveux se dressèrent littéralement sur ma tête et mon cœur battit comme un tambour fou[...]. J’eus un éclair de lucidité et je réalisai qu’il ne pouvait s’agir que d’une seule créature, la terrible, l’ensorceleuse Aïsha Kandisha, la maudite ! Je fus liquéfié d’une terreur mortelle ; elle se rendit compte de mon effroi et cessa de sourire ; elle se fit plus pitoyable, plus cajoleuse et d’une voix déchirante elle me supplia d’approcher d’elle : « Moh, Moh, m’implora - t – elle, ô fils de mes voisins, ne me reconnais – tu pas ? Ne te rappelles – tu plus de moi ? Aide – moi, je t’en supplie, donne – moi la main… ». 

Je fus sur le point de céder à son appel irrésistible, de lui tendre ma main, je ne savais plus que faire, je récitai intérieurement des prières, ce qui me redonna un peu plus d’assurance [...] Plus je baissai la main vers ma ceinture pour empoigner mon couteau plus sa physionomie se transformait affreusement. Mon mulet derrière moi s’ébrouait, frappait le sol de ses sabots, comme s’il me suppliait de reprendre courage ; lorsque enfin je touchai la poignée de ma lame je vis son beau visage se changer en un rictus hideux et une grimace affreuse la tordre de dépit et de colère ! 

Elle détacha enfin son bras de l’arbre et s’avança lentement vers moi ; c’est alors que je pus voir ses pieds apparaître sous le drapé ample de son voile : c’était deux sabots noirs et fourchus, pareils à ceux d’un bouc, recouverts d’un poil luisant qui montait jusqu’à ses chevilles. Sa démarche était maladroite, sautillante, elle fit un bond, se rua sur moi mais avant qu’elle m’atteignit je me jetai brusquement à terre et plantai la pointe de mon poignard dans le sol ! Elle hurla de douleur comme si ce fut elle qui était touchée à mort. Je m’agrippai désespérément à la poignée de ma lame et ne bougeai plus, terrorisé, replié sur moi – même, fermant de toutes mes forces mes yeux pour ne plus voir l’ignoble créature qui se démenait autour de moi, en vociférant de fureur ! 

Je sentais l’air qu’elle remuait de ses bras et de son voile et j’entendais son terrible souffle, comme un sifflement de vipères au dessus de ma tête, ponctué de cris de souffrance. Elle me suppliait de la délivrer, en retirant la lame plantée dans le sol, car aussi longtemps que je resterais ainsi elle souffrirait et ne pourrait rien faire. Je refusai d’obéir à ses déchirantes supplications, de peur qu’elle ne tint pas parole. Je l’entendis alors me promettre tout ce que je voulais, la puissance et la jeunesse, un coffre rempli de pièces d’or et d’argent, mais rien ne m’importait plus à ce moment que d’avoir la vie sauve et que cessât au plus vite cet insoutenable cauchemar, que les choses redeviennent normales, qu’elle disparaisse au plus vite et que je l’oublie ! 

[..] Je repris peu à peu mon calme et lorsque je réalisai que tout était vraiment fini je me suis finalement relevé ; je regardai les arbres immobiles et muets qui avaient assisté à l’étrange scène, la lune et les étoiles qui continuaient de scintiller, comme d’habitude, comme si rien d’extraordinaire ne s’était passé ; puis je me rappelai d’où je venais, où j’allais, et je pensai à mon mulet. Il s’était éloigné à une petite distance et s’était mis derrière le tronc abattu d’un arganier, comme pour se protéger en se cachant là. 

[..]Je talonnai ma monture et sortis de l’obscurité lugubre de la forêt. Je savais qu’il y avait un hameau à proximité et c’est vers là que je me suis dirigé sans plus hésiter, car j’étais encore trop obsédé par l’effroyable apparition et je voulais rapidement retrouver des humains, la lumière, la vie… » 
[..]Bien des jours après cet événement Moh ne sortait plus de chez lui ; il ne travaillait plus, non par paresse ou maladie, mais sa famille désirait le préserver des grands efforts ; ils voulaient lui laisser tout le temps nécessaire pour qu’il se remette de sa terrible expérience ; en effet, il ne parlait guère, ou rarement, pour dire seulement qu’il allait bien, qu’il ne fallait surtout pas le déranger ni plus jamais lui reparler de son étrange nuit. 

Il semblait complètement changé [..] « Danna, Danna… » Répétait – il souvent, quand il se croyait seul sur la terrasse, ou dans sa chambre.[..]
Il dépérissait jour après jour, et paraissait complètement détaché du monde des vivants. Il semblait irrémédiablement perdu, "habité" comme disent les anciens[...] . »


Ensuite , aux yeux de la société , Dalila , le succube et Aïsha Kandisha sont les symboles du mal , du pêché , de la tentation. Tandis que Dalila use de ses charmes pour soutirer des informations à Samson , ce qui est assez machiavélique , les deux autres apparaissent comme un défunt être aimé , ce qui est plutôt vicieux ,malin.


Et enfin , ces trois figures ont été représentées dans les différents arts , tels que le cinéma , la littérature , la peinture, la musique... 
Pour Dalila nous pouvons trouver le tableau de Jacques François Amand , peintre français  né en 1730 et mort en 1769, qui porte le nom de Samson et Dalila.




Ainsi que le tableau de Pierre Paul Rubens , peintre flamand né en 1577 et mort en 1640 , qui se nomme Samson et Dalila.
 Dalila est aussi représentée dans un opéra français composé par Camille Saint-Saëns. La première représentation a eu lieu le 2 décembre 1877. Il se nomme Samson et Dalila.
Et pour finir Dalila est représentée dans le film Samson et Dalila de Cecil.B DeMille , sorti 1949. 

Pour le succube , nous pouvons trouver le film Incubus qui est un film américain réalisé par Leslie Stevens en 1965 . Il a la particularité d'être l'un des seuls longs métrages en espéranto. 
Ainsi qu'un roman fantastique du nom de Carmilla , écrit par l'irlandais  Joseph Sheridan Le Fanu , publié en 1972 dans le recueil In a Glass Darkly (Les Créatures du miroir).

Et il apparaît aussi dans certaines séries télévisées telles que Charmed , Sleepy Hollow , The Gates ou Lost Girl .

Et enfin , pour Aïsha Kandisha  nous pouvons la retrouver dans le film Kandisha de Jerôme Cohen-Olivar sorti en 2010 et qui s'inspire directement de la légende.

Ainsi que ces deux tableaux d'artiste anonymes .






En conclusion , ces 3 figures sont craintes par les Hommes. Elles sont viles , vicieuses et n'hésite pas à faire preuve de méchanceté. 

mercredi 7 janvier 2015

Les figures archétypales de la femme guerrière

       La femme guerrière est une figure type de la mythologie, que ce soit en Europe ou ailleurs elle occupe une place singulière dans un monde où l'image de la femme est celle d'une mère au foyer. Cette femme guerrière ne correspond en rien aux idées reçues, elle ne reste pas chez elle en préparant le repas pour le retour de son époux, cette femme se bat aux côtés des hommes et même parfois en tant que leur dirigeante comme c'est le cas de Kahena, de son vrai nom Dihya.

Statue de la reine guerrière Kahena à Kenchela en Algérie.

              Cette reine berbère qui vécut au VII e siècle, combattit au côté de son armée les Omeyades lors de l'expansion islamique en Afrique du Nord. A cette époque, les femmes étaient considérées comme inférieures aux hommes il est donc difficile d'imaginer que l'une d'entre elles, même reine, ait pu se battre aux côtés d'hommes comme étant leur égale. Et pourtant ce fut le cas. Kahena, aussi appeler la Kahina, est considérée par certains comme la première féministe de l'histoire, elle ferait partie des toutes premières reines guerrières et serait la seule à avoir combattu les Omeyades. Elles est une source d'inspiration pour un grand nombre d'auteur comme Gisèle Halini qui écrivit La Kahina ou encore Baya Jurquet-Bouhoune auteure de femmes algérienne: de la Kahina au code de la famille.

         Kahena est pourtant loin d'être l'unique femme guerrière de l'histoire. En effet, si elle a vécu en Algérie, d'autres sont originaires du Japon comme Tomoe Gozen, l'une des rares samouraï féminine de toute l'histoire du Japon.

Portrait de Tomoe Gozen par Kikuchi Yosai

          Elle était sans peur, très douée pour la guerre et très respectée des hommes qu'elle commandait, elle combattit d'ailleurs à leurs côtés, avec son amant, et remporta un grand nombre de batailles avant d’être dépassée en nombre par l'armée ennemie. La fin de son histoire n'est pas claire, au fil des années la légende a remplacé la réalité et il est aujourd'hui impossible de démêler le vrai du faux. tous ces exploits sont relaté dans le grand livre de cette guerre, le Heike Monogatori, considéré comme l'un des grand classique de la littérature japonaise médiévale. Tomoe Gozen apparaît également dans le film Riverworld parut en 2010.
         Si ces deux femmes ont réellement existé ce n'est pas le cas de toutes comme Athéna ou Sekhmet, respectivement grecque et égyptienne, qui sont des déesses guerrières de la mythologie.

Statue d'Athéna situé dans la reconstitution du Parthénon de Nashville dans le Tennessee au états unis.

         Athéna est la déesse de la guerre, de la sagesse et de la stratégie guerrière, elle est la fille de Zeus, elle est également la déesse protectrice d’Athènes qu'elle a gagné face à Poséidon. C'est une figure typique de la mythologie grecque, elle a d'ailleurs des temples en son honneur et une fête appelée les panathénées crée par les Athéniens pour sa gloire. Athéna est donc une déesse adulée et priée pour sa protection. Elle apparaît dans la série de romans de Rick Riordan, Percy Jackson écrit entre 2005 et 2010 et également dans la version adaptée au cinéma par Chris Columbus en 2010, Percy Jackson: le voleur de foudre.

Portrait de Sekhmet datant de l'air égyptienne
          Sekhmet quant à elle, est la fille du dieu Rê, elle est la personnification des ravages du soleil et des épidémies meurtrière. Elle est crainte par les Egyptiens qui lui font des offrandes pour calmer sa colère, dans les légendes elle est à l'origine des maladies sur terre qu'elle a apporté lorsque son père Rê lui a demandé de détruire l'humanité avant de la renvoyer, pris de remord. Elle possède des pouvoirs et peut notamment faire sortir les vents du désert de sa bouche de lionne, elle possède également le don de guérison ce qui lui vaut d'être consacrée déesse des médecins et prier en tant que telle. 
        Ces deux déesses avaient des milliers de croyants à leurs pieds mais rien ne prouve leur existence, elles sont purement imaginaires et font partie de la mythologie, elles y ont d'ailleurs une grande place et reçoivent un nombre impensable d'offrandes pour les bienfaits qu'elles apportent à leurs croyants.

         Au delà des déesses mythologique et des guerrières ayant vraiment existé il y a également les groupes légendaires telles que les Valkyries et les amazones.

''The ride of the Valkyries'', peinture de William T. Maud

          Les Valkyries font partie de la mythologie nordique, elles sont les filles d'Odin et leur rôle est de choisir les guerriers qui devront mourir au combat et les mener au Walhalla, le paradis des croyants nordiques. Il y a plusieurs versions différentes sur l'histoire de ces guerrières, certains disent qu'elles se rendaient sur les champs de bataille à dos de pégase, d'autres disent qu'elles montaient des loups et étaient apparentées aux corbeaux. Leurs origines restent incertaines et leur apparition annonçait la mort des guerriers et provoquait donc surement une certaine peur chez ces derniers. elles ont souvent inspiré les artistes, notamment les peintres et les sculpteurs mais elles sont aussi présente dans les jeux vidéos ou bien encore dans la littérature Heroic fantasy avec Les Secrets de l'immortel Nicolas Flamel.

''La bataille des amazones'' par P. Rubens
        Les Amazones quant à elles sont un peuple de femmes guerrières résidant sur les rives de la mer noire ou en Asie mineur selon les récits. Elles seraient en fait des femmes guerrières des peuples scythes et Sarmates que le temps et les histoires ont rendu légendaires. Selon la légende elles se coupaient le sein droit pour pouvoir tirer à l'arc plus efficacement. Dans leur société les rôles de l'homme à la guerre et de la femme à la maison étaient inversés, ainsi les femmes combattaient et les hommes s'occupaient des taches domestique. Les Amazones font partie des premières à avoir combattu à cheval, elles portaient des boucliers en forme de croissant de lune, des arcs en bronze et des vêtements en peaux de bêtes sauvages. Elles apparaissent dans un certains nombre de livre comme celui de Pierre Petit intitulé De Amazonibus, Dissertatio, où l'auteur cherche à prouver l'existence de ces amazones légendaires.

           La figure de la femme guerrière dans la mythologie est donc présente par différentes personnalités comme des déesses, des reines, des samouraïs ou encore des groupes. Elles sont toutes intégrées à leur sociétés et font beaucoup parler d'elles. Pour celle ayant réellement existé il est difficile de démêler légende et réalités car elles ont si bien marquée leur époque qu'elles sont devenues de véritable légendes. elles ont apporté une aide précieuse à leur peuple en menant de grande bataille. Les déesses, elles, sont vénérées et priées pour leur aide précieuse au combat et leur protection. Enfin les clans tel que les amazones ont inversés les rôles et crée une nouvelle société où les hommes avaient le rôle des femmes et inversement.
         Toutes ces figures sont emblématique de la mythologie et occupe une grande place dans la littérature et les arts encore aujourd'hui.


lundi 5 janvier 2015

Les figures archétypales de la femme et ses folies


Dans la mythologie les femmes commettent des actes de folies, le plus souvent par jalousie . Il arrive que les déesses en soient les auteures et les mortelles les victimes le plus souvent .

-Héra est une déesse qui par jalousie commit plusieurs actes de folies sur les amantes de son mari Zeus .

-Sidé et Antigone avaient comparé leurs beauté à celle d'Héra cette dernière décida alors de punir Sidé en l'envoyant en enfer et en changeant les cheveux d'Antigone en serpents. ( Les Dieux eurent pitié d'elle et la changea en cigogne c'est pourquoi maintenant les cigognes détruisent les serpents.)






-Zeus demanda à Echo de détourner l'attention d'Héra par un bavardage incessant alors la femme de Zeus lui retira la capacité de parler la laissant seulement pouvoir répéter les dernières syllabes qu'elle entendait .




Nombreuses sont les fois ou Héra prise de folie causa le malheur de beaucoup de femmes mais aussi d'hommes comme avec Athamas, qu'elle frappa de folie ,  il prit les enfants d'Ino pour des lionceaux, et les écrasa contre une muraille. 


                      La folie d'Athamas (1790 - 1794) John Flaxman





          La folie d'Athamas par Arcangelo Migliarini, 1801 (Roma) 




Mais Héra n'est pas la seule femme dans la mythologie à avoir commit des actes de folie . 

-Thémisto voulait tuer les enfants d'Ino par jalousie ( Athamas était épris d'Ino) mais cette dernière étant bien plus rusé qu'elle changea les habits de ses enfants avec ceux de Thémisto qui tua donc ses propre enfants.

-Lyssa était l'esprit de la folie furieuse, de la frénésie destructrice et de la rage chez les animaux. Elle était souvent apparentée aux Maniae, les déesse de la folie. Son équivalent romain était nommé Ira, Furor, ou la Rage.
Dans Heracles d'Euripide, Lyssa est utilisée par Héra pour infliger au héros Héraclès un accès de folie. Dans ce scénario, on la montre  professant "ne pas utiliser [ses pouvoirs] dans la colère contre ses amis, ne pas avoir quelque joie en visitant les maisons d'hommes". Elle conseilla Héra contre le fait de prendre Héraclès comme cible mais, après y avoir échoué, fléchit aux ordres de la déesse supérieur et envoya au héros une folie furieuse qui lui fit assassiner sa femme et ses enfants.

                              Lyssa, -440 av J-C , Lykaon     


             Source : Euripide,La folie d'Heracles vers 150-164


-Mèdée a découpé son frère en morceaux pour aider son amant Jason puisqu'ils étaient rivaux . Lorsque ce dernier tomba amoureux amoureux d'une autre elle tua ses propres enfants.

                                        Médée,1836-38 , Eugène Delacroix






Synthèse individuelle de TPE (Olivia Martigny)

       Ce groupe de Tpe est composé de quatre élèves: Déborah Choron, Justine Syx, Sandra Efremov et moi, Olivia Martigny. Nous sommes en Première Littéraire au lycée Jean Monnet de Crépy-en-Valois pour l'année scolaire 2014/2015. Nous avons choisi comme thème de départ : Héros et Personnages. Puis comme sujet : les figures archétypales féminines de la mythologie. Nous avons choisis ce sujet car il nous intéressait plus particulièrement et que nous étions curieuses d'en apprendre plus sur la place et le rôle de ces figures archétypales. Notre problématique est: quels sont les places et les rôles de certaines figures archétypales féminines dans les mythologies ?
      Ce groupe a été formé par évidence puisque nous sommes toutes quatre amies et nous nous entendons bien . Nous savions donc que chacune d'entre nous ferait son maximum pour réussir ce travail.
      Nous avons chercher pendant un certain temps une problématique adéquate et avec l'aide de nos professeures nous en avons finalement trouvé une, puis nous avons ensuite établi les quatre figures archétypales féminines dont nous allions parler: les femmes matriarches pour Justine, les femmes guerrières pour moi, les femmes séductrices pour Déborah et enfin les femmes et leurs folies pour Sandra.  
       Nous avons fait des recherches chacune de notre côté en nous aidant lorsqu'il y en avait besoin et nous avons écrits les différentes parties. Nous avons toutes la même part de travail dans ce groupe, chacune a fait ses recherches, nous avons créé le blog ensemble puis nous avons fait notre partie et notre synthèse.
       La principale difficulté de ce TPE était de trouver la problématique, nous avons changé plusieurs fois de sujet avant de nous arrêter sur celui-ci avec les conseils de nos professeures.
       Nous avions au départ décidé de rendre la production finale de façon banale, rédigé sur copie et puis nous avons trouvé l'idée du blog, bien plus originale et qui permet plus de possibilités, et finalement c'est cela qui a été retenu.
       Ce travail m'a appris à travailler en groupe, à écouter les avis et les idées de mes camarades, il m'a également permis d'en apprendre plus sur notre sujet et à améliorer mes connaissances personnelles. 
       Même si tout n'a pas toujours été rose, nous avons réussi à rester soudées pour venir à bout de ce TPE très intéressant.

Sources:
Wikipédia: Kahena; Tomoe Gozen; Athéna; Sekhmet; Les Valkyries; Les Amazones
Mythologie.fr

 


jeudi 1 janvier 2015

Synthèse individuelle de TPE (Déborah Choron)

Dans notre groupe figurent Sandra Efremov , Justine Syx , Olivia Martigny et moi-même , Déborah Choron. Nous sommes en classe de 1ère L au lycée Jean Monnet pour l'année scolaire 2014/2015.  Notre thème est : Héros et personnages. Et notre sujet est : les figures archétypales féminines de la mythologie . Nous avons choisi ce sujet car étudier leurs descriptions , leurs fonctions , comment elles étaient vues par la société , leurs représentations dans les arts nous intéressaient beaucoup. Notre problématique est : Quels sont les places et les rôles de certaines figures archétypales féminines dans les mythologies ?
 Nous avons formé ce groupe car nous sommes amies et que nous sommes complémentaires, quand l'une à un point faible , c'est le point fort d'une autre. Premièrement , lorsque nous avions enfin notre problématique , nous avons établi quatre catégories de femme : La femme matriarche , la femme et ses folies , la femme séductrice et la femme guerrière. Puis nous nous les sommes appropriées. Olivia est la femme guerrière , Justine la femme matriarche , Sandra la femme et ses folies et quant à moi je suis la femme séductrice. Nous avons fait nos recherches chacune de notre côté , en nous entraidant si besoin. Je n'ai pas une part spéciale de travail dans notre groupe, nous avons toutes fait la même chose. Des recherches , puis nous avons créé ce blog , écrit nos articles et nos synthèses. 
Au début nous avons eu quelques difficultés quant à notre sujet , mais nos deux professeures nous ont beaucoup aidés à trouver un nouveau sujet ainsi qu'une problématique. 
Notre choix, pour la production finale, s'est arrêté sur un blog car nous voulions faire quelque chose d'original et plus simple et moins ennuyeux à lire que des copies. 
Ce travail m'a appris à travailler en équipe , à écouter les autres et ce qu'ils ont à dire et que mon point de vue et mes idées ne sont pas forcement les meilleurs. Il m'a aussi apporté quelques nouvelles connaissances. 
Malgré quelques petits différents , nous sommes resté un groupe soudé en nous entraidant.

Sources 

Wikipédia : Le succube , Aïsha Kandisha , Dalila 
Mythologica.fr : Le succube , Dalila 
Yibiladi : Aïsha Kandisha